Chers amis mélomanes,
L’Académie de Musique revient à nous avec quatre concerts exceptionnels, toujours sous la direction du chef charismatique, Jean-Philippe Sarcos.
Les concerts auront lieu dans différents lieux les 20 et 26 janvier, puis les 3 et 5 février 2012.
Vous trouverez tous les renseignements pratiques sur www.academie-de-musique.com, mais je vous livre déjà une petite note sur les deux œuvres qui seront jouées, dont le rarissime Déluge de Saint-Saëns.
Musicalement Vôtre,
Michel FAUSSURIER
Le Déluge (1875), poème biblique en 3 parties pour solistes, choeurs et grand orchestre
Emeute au Théâtre du Châtelet !
Pour mettre en musique cet épisode de la Genèse, Saint-Saëns écrit une oeuvre d’une puissance saisissante. Elle est très rarement donnée en raison des effectifs babyloniens qu’elle nécessite.
A la création, le 5 mars 1876 au Châtelet, la 2e partie suscita… un déluge de cris et de sifflets, tandis qu’une autre partie de la salle, conquise par cette fresque impressionnante obligeait le chef à bisser le volet chahuté.
« Saint-Saëns a su nous donner la sensation d’une pluie préhistorique, d’une averse colossale de quarante jours, de la terre entièrement noyée sous le ciel qui s’effondre et l’écrase sur elle de toute sa masse et d’un seul coup. Ce n’est plus un orchestre, c’est une trombe, une cataracte ; le seconde partie du Déluge, c’est la mise en musique et comme la transcription symphonique du Niagara. » Le Figaro, 26 février 1889, Camille Bellaigue.
La 2e symphonie (1803),
« Beethoven veut être heureux, il veut l’amour, il déborde d’espoir ». Romain Rolland à propos de la 2e symphonie.
Cette symphonie est peut-être la plus rarement jouée des 9 symphonies.
« Elle marque le point culminant de la musique de l’Ancien régime, pré-révolutionnaire,de Haydn et Mozart, point d’où Beethoven partira vers des régions où personne, avant lui, n’avait même rêvé de s’aventurer. » Dictionnaire Grove.
